Seule une statue peut faire preuve d’une telle volonté.
Pauvre est celui qui n’est pourvu d’une personnalité…
Changeante !
Au fil du temps, au gré des événements.
Inexplicablement.
Heureux aussi.
Tel que l’énonçait Pessoa : Heureux parce que simple.
Pas même conscient de cette simplicité.
Que vaut-elle dès lors ?
Moïra me reste fermée.
Une légère moue de dédain
Se dessinant sur son visage
Lorsque je l’interroge :
« Suis-je vraiment moi ?
Ou un des nombreux êtres qui m’habitent ? »
Forcée de garder les pieds à terre
- moi qui n’en possède aucun -
Je me prends parfois à rêver.
« Oh ! Eternelle complexité de l’âme,
Pourquoi désirer faire partie de ce monde…
Alors que je me vante de n’y appartenir ? »
Idylle, gloire, beauté…
Adulée, respectée, honorée…
Par des gens que je veux mépriser ?
Paradoxe ambulant,
Puissions-nous, un jour, être en accord avec nous-même
Sans se soucier du reste.
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