Faery - 3




Ces elfes vivaient au sud des Montagnes du grand Sorcier Fredegor. Peuple de la nature, ils étaient assoiffés de connaissance et de paix. Leur taille était identique à celle des hommes, des araquas et des sorciers. Leur seule différence résidait au niveau de leurs oreilles, plus longues et pointues que la normale, ainsi que dans leur incroyable longévité. Les elfes maniaient à la perfection l’épée et le tir à l’arc, ainsi que les différents remèdes guérisseurs  à base de plantes. La nature n’avait aucun secret pour eux et leur instinct développé leur permettait de comprendre certains langages animaliers. Les Laiquendi (communément appelés Elfes Verts) vivaient dans La Forêt de Lossëliande. Ils étaient gouvernés par Naïra, leur reine. Naïra était d’apparence froide mais dissimulait une grande sensibilité. Elle était dotée d’un instinct qui frôlait la perfection et de la capacité de lire dans les pensées des autres elfes. Naïra était belle. Ses grands yeux bleus telle une eau cristallisée accentuaient la pâleur de son teint. Elle avait de longs cheveux dorés, incrustés de pâles reflets verts, qui lui tombaient en cascade dans le dos. La jeune reine avait perdu son mari, le Roi Maheliand, pendant la guerre de 7ans et 151 jours. Elle n’avait jamais voulu le remplacer.

A l’Est se trouvaient les montagnes de Bglaadesh, le royaume des nains.  Ceux-ci ne voulaient généralement de mal à personne, et passaient la plupart de leur temps à manger et chercher de l’or. Leurs mines étaient sacrées et, quiconque osait pénétrer dans ce sanctuaire et lieu de travail sans repos, se faisait rapidement chasser à coups de pioche. Néanmoins, leur cupidité dépassait les bornes et il suffisait que l’on parle de trésor pour que leurs yeux s’illuminent et qu’ils se lancent dans la bataille tête baissée. « Harma epë ilya »  était leur dicton favori et d’ailleurs une des seules phrases elfiques qu’ils employaient encore. Effectivement, les relations entre nains et elfes étaient très mitigées. Ils gardaient une rancune très profonde et, même si elle s’était radoucie au cours de leur union pendant la guerre, ils restaient, des deux cotés, méfiants.

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